Notre village de Banjar Negeri a été plusieurs fois victime de catastrophes naturelles : cinq inondations depuis 1968. Il y a 3 ans, de fortes pluies ont touché 128 familles. Maisons détruites, personnes blessées et terres dévastées, suivies de conséquences sur la santé comme les maladies de peau.

Pour nous aider à nous préparer à des catastrophes potentielles à l’avenir, Cocoa Life établit des cartes de risques de catastrophes. Partenaire au programme, Save the Children a facilité les rencontres entre communautés pour la prise de conscience. Ils nous ont aidé à développer un plan d’action pour réduire l’impact d’une catastrophe et renforcer notre capacité à réagir face aux conséquences. Nous avons formé une unité de risques de catastrophes avec d’autres villageois. Notre rôle est d’apporter de l’aide avant, pendant et après une catastrophe. Ceci inclut tout, d’un système d’alerte précoce pour l’évacuation des victimes, jusqu’à la réparation et la reconstruction.

Notre plan d’action a été coordonné avec des ressources gouvernementales. Afin d’atténuer les effets d’une catastrophe naturelle, les planteurs ont reçu plus de 24 700 semis à planter dans leurs exploitations et le long de la rive. Les racines retiennent l’eau pour réduire l’érosion des sols. Les feuilles réduisent la pression de l’eau de pluie pour prévenir les glissements de terrain.

Un des défis de ce programme est de changer les mentalités des villageois. S’ils n’ont pas été touchés, ils ne se soucient pas des changements environnementaux. Une manière de promouvoir la prise de conscience est l’implication de la jeunesse. Les jeunes ont plus accès à l’information que leurs parents et ils sont les plus touchés par les conditions ambiantes. Faisant partie de la jeunesse Cocoa Life et de la campagne communautaire, 400 jeunes et membres de la communauté ont planté 3 000 arbres à Lampung. Ils sont la génération suivante et il est bon de les impliquer dès le début.

Nous avons fait des progrès avec les partenariats. Avant, les planteurs ne connaissaient pas le programme de jeunes pousses gratuits par le gouvernement. Save the Children a travaillé avec Watala, une ONG locale pour aider la communauté à soumettre une proposition d’accès au Centre de gestion hydrographique, une agence gouvernementale. Ils ont apporté une aide de distribution. Un exemple sur la manière dont des organisations coopèrent et peuvent maximiser les résultats.